Accomplir a procédé à un recensement des terrasses chauffées du quartier des halles, fermées ou non. Il est ressorti de cette étude systématique des rues Saint-Denis, Pierre Lescot, du Cygne, de la Ferronnerie et Rambuteau, que près des trois-quarts des terrasses du quartier sont chauffées. Et il est édifiant d’apprendre que le bilan carbone d’une terrasse équipée de quatre parasols (ou braseros) au gaz allumés pendant huit heures équivaudrait à celui d’un trajet de 350 km en voiture… Et pour ceux qui pensaient que l’électrique serait la solution, le chauffage électrique émettrait 500 à 600 g de CO2 par kilowattheure contre 234 g pour le chauffage au gaz naturel. Conclusion : privilégiez l’intérieur des établissements, ou couvrez-vous et choisissez une terrasse non polluante !
On nous demande de faire de petits gestes pour la planète et dans le même temps on permet aux gérants de restaurants et débits de boisson de la polluer à la puissance dix, tout en générant de la pollution thermique et de la pollution sonore. Les chauffages sont imposés aux piétons qui passent sans avoir rien demandé, leur faisant courir le risque d’attraper froid, ils sont imposés aux clients des établissements qui ne sont pas non plus toujours demandeurs (chauffages trop forts, désagréables, polluants). Et les terrasses produisent une nuisance sonore qui dérange les habitants.
Je pense que ces chauffages devraient être interdits.