Echanges avec le conseil de quartier
Liste des personnes présentes
Equipe Jean Nouvel :
-
Olivier BOISSIERE,
Atelier Jean Nouvel
-
Sylvie ERARD,
Atelier Jean Nouvel
-
David FAGART,
Atelier Jean Nouvel
-
Marie-Anne
GONNET, O’Byrne Associés
-
Pierre LEFEVRE,
Atelier Jean Nouvel
-
Nicolas MICHELIN,
Agence Nicolas Michelin
-
Cyril TRETOUT,
Agence Nicolas Michelin
Equipe OMA :
-
Antoine CHAUDEMANCHE,
XDGA
-
Nicolas FIRKET, Agence OMA-AMO
-
Jean-Paul LE
BAS, Partenaires Développement
-
Judith TEICHERT,
Partenaires Développement
-
Donald VAN
DANSIK, One Architecture
Equipe MVRDV :
-
Mathilde JUAN,
Trouvin
-
Andrei FERARU
-
Marc JOUBERT,
MVRDV
-
Maarten VAN DE VOORDE, West 8
Equipe SEURA :
-
Hervé BESSOU
-
Jean-Marc FRITZ,
Agence SEURA
-
Yann KEROMNES
Agence GALFETTI & KEROMNES
-
David MANGIN,
Agence SEURA
La Ville de Paris :
-
Thierry HALAY,
Secrétariat général, Bureau du temps
-
Sylvie LAURENT
- BEGIN, Cabinet de Mr CONTASSOT,
Bureau du temps
RATP :
-
Marie JORIO,
chargée d’affaire (ETI)
-
Christine MAZE,
responsable communication, agence Paris
ASSOCIATIONS :
-
Hervé BAGOT,
Association Curiositas
-
Graeme BENT,
Association commerçants rue piétonne Les Halles
-
Barbara BLOT,
Association amicale des locataires 112-118, rue Rambuteau
-
Elisabeth BOURGUINAT,
Association Accomplir
-
CARMER BONNET,
Association Paris des Halles
-
Claude CORNUT,
Conseil de quartier des halles
-
Françoise ESPOSITO,
Association Paris des Halles
-
André FAUSSURIER,
Association commerçants du quartier des Halles
-
Sylvie FONTAINE,
Association Les Champeaux
-
Jean-jacques
GOURET, Association Les Champeaux
-
Patrice LEJEUNE,
Conseil de quartier des Halles
-
Tom LEBREC,
Association Accomplir
-
Cyril MENARD,
Association LesChampeaux
-
Bruno RENE-BAZIN,
Conseil de quartier des halles
-
Françoise THOMAS,
Association Vivre aux Halles
-
Olivier PERAY,
Association Paris des Halles
-
François WEILL,
Association Accomplir
Flavie MARTIN, cabinet de
Mr LEGARET, mairie du 1er Anne ECHENOZ, Association
A vrai dire la ville Jean-Denis ESPINAS, A vrai
dire la ville
SEM Centre
Serge
FEDERBUSCH, directeur général Jean-Patrick
FORTIN, architecte consultant Diletta
MAGLIULO, architecte, direction de la gestion et de l’aménagement Lise
MESLIAND, direction de la gestion et de l’aménagement Camille
PICARD, urbaniste, direction de la gestion et de l’aménagement Echanges avec le conseil de quartier
Sommaire
Introduction…………………………………………………………………………………………………………4
Présentation
des équipes………………………………………………………………………………………….4 Equipe Seura - Galfetti……………………………………………...…………………………………………….4 Equipe MVRDV/ West 8……………………………………………...……………………………………………..5 Equipe Jean Nouvel……………………………………………...……………………………………...………….6 Equipe Rem Koolhaas - OMA………………………………...………………………………………...………….7
Débat………………………………….………………………...………………………………………...………….8 Les representants des Associations interrogent les
equipes sur leur approche du projet et
leur regard sur le quartier……………………………………………………………………………………………8 Les representants des Associations
du quartier exposent leurs attentes et leurs inquietudes par rapport au projet……………………………………..……………………………………………………………9 La double dimension :
locale et metropolitaine Le jardin et les espaces vert…..…………………………………………………………………………………9 Les equipes interrogent les habitants sur leur regard et
point de vue sur le quartier……………10 La concertation avec les habitants……………………………………………………………………………11 La programmation…………………………………………..……………………………………………….........11 La hauteur des nouveaux batiments
et leur relation avec l’environnement…………………………… 12
Légende
Q = question R = réponse A = ajout
Texte en
italique = les
représentants des Associations (principalement) Texte normal = la
SEM Centre et les équipes Texte
en petites majuscules = les
passages qui ont été synthétisés par le rédacteur
Introduction
La Ville de Paris, consciente du vieillissement
prématuré des solutions architecturales et urbaines retenues dans les
années 1970 pour le projet d’amenagement du quartier des Halles, a
mandaté la Sem Centre, en partenariat avec les grands intervenants
(société civile du Forum des Halles, gérante des commerces, et la RATP),
pour engager les études préalables à la requalification du quartier.
Sur un sujet aussi
sensible et complexe, la nécessité d’une concertation approfondie et
d’une complète information des Parisiens et de tous les usagers des
Halles ont la force de l’évidence.
Cette
phase de concertation qui accompagnera le déroulement des études, s’articule
autour d’une série de réunions
publiques et de rencontres
entre les représentants des Associations de quartier et les équipes
retenues, comme celle qui s’est tenue le 9 juillet dont nous donnons
ici le compte rendu.
Une exposition située sur le site même du Forum, rappelle
l’histoire de ce quartier et sera un lieu de questionnement et de débats.
Un site internet renseignera
en temps réel sur l’avancement des études.
Par
ailleurs, la SEM Centre a choisi également
de s’entourer d’un Cercle des Halles regroupant une vingtaine de personnalités issues
du monde de l’art, de la culture et du monde économique. Le Cercle des Halles
aura un rôle indépendant et consultatif pour débattre avec les équipes
et éclairer la Ville et ses partenaires.
Présentation des équipes
Des informations complémentaires ont été integrées À la présentation
synthétique faite par chaque équipe lors de la réunion.
Equipe Seura, David Mangin – Aurelio
Galfetti
L’agence SEURA,
représentée par l’architecte David Mangin, a une expérience en matière
d’espaces publics de projets d’espaces publics (bd Richard Lenoir à Paris,
cours du Chapeau Rouge à Bordeaux), de pôles multimodaux (gare Denfert-Rochereau)
et d’infrastructures (requalification urbaine et paysagère de l’entrée
de Marseille par l’autoroute A7.
L’architecte suisse
Aurelio Galfetti et son associé Yann
Keromnès, ont des références architecturales
pour des infrastructures (accès au « Castelgrande » de Bellinzona),
des équipements culturels (Cité de la musique et des beaux-arts de
Chambéry) et des logements et commerces (Maastricht). Ils sont associés
au paysagiste Philippe Raguin (espaces extérieurs du centre théâtral
de la Cartoucherie à Vincennes, jardins dans les ZAC Chevaleret et
Charonne à Paris, collaboration pour le parc de Bercy à Paris….
Le cabinet Bérénice pour
la ville et le commerce réunit des compétences en matière de stratégies
commerciales et urbaines et sur l’immobilier commercial et de transport.
L’équipe technique, constituée
autour du bureau d’études Séchaud et Bossuyt (Bibliothèque de France,
ministère de l’économie et des Finances,…), est complétée par les consultants
Louis Clair (Light Cibles) qui a mis en lumière de nombreux édifices
parisiens, espaces publics de surface ou souterrains (église Saint-Eustache,
parc de la Villette, station Météor Bibliothèque François Mitterrand,…)
et par l’ingénieur spécialiste
des questions de déplacement Philippe Massé.
Motivations,
objectifs, et competences
Yann
Keromnes et David Mangin : « Nous pensons que notre expérience en matière d’espaces publics
et de bâtiments publics, d’enfouissement en sous-sol de programmes
complexes accessibles au public et
de paysage pourront constituer
une solide base de départ pour affronter ce projet et pour nous exprimer
le mieux possible. Par ailleurs
nous sommes une équipe internationale, ce qui nous paraît essentiel
car même s’il y a des enjeux de proximité et de quartier, l’histoire
et la position de celui-ci font que ces enjeux soient doublés
d’autres, qui sont à l’échelle métropolitaine. »
Equipe MVRDV/ West 8
L’agence MVRDV est
une équipe jeune mais ayant déjà une solide expérience sur les projets
urbains complexes (plan directeur du parc Western Garden Cities, parc
d’affaires et d’activités Donau City à Vienne), les pôles de transport
(développement de la gare centrale d’Amsterdam et de l’aéroport de
Rotterdam), les concepts commerciaux (hypermarchés de De Wijert à Emmen
et Leidschenven). En France, MVRDV a participé à plusieurs consultations
(Fondation Pinault sur l’Ile Seguin à Boulogne-Billancourt, le Musée
des Arts premiers à Paris).
Elle est associée
au paysagiste Adrian Geuze, WEST 8, qui marque la scène internationale
par des projets innovants en sites urbains denses (Chiswick Business
Park à Londres, place de la gare Berchen à Anvers, parc d’activité de
l’aéroport d’Amsterdam Schipol, place des théâtres Schouwburgplein à Rotterdam).
En matière de bureaux
d’études techniques, sont associés à Ove Arup International, référence
mondialement connue sur ce type de sujets (station de métro Kings Cross à Londres,
tour Borth East et pont Stone cutters à Hong Kong, ensemble Euralille),
Coyne et Bellier (aéroport d’Abu Dhabi ou de Shangai Pudong, terminal
du tunnel sous la manche, Tête Défense), Trouvin Seraquip, spécialiste notamment dans le domaine des fluides
(tours PB6 et Europlaza à la Défense), et enfin l’économiste Patrick Ledigarcher - Le Five.
Le programmiste La
vie de l’Art (Hilbert et associés) est un spécialiste des équipements
culturels et événementiels et M&M Mall et Market est une référence
dans l’urbanisme commercial français. Enfin, l’architecte installé à Paris,
AA Ferraru qui a récemment réalisé des boutiques haut de gamme dans
le Marais et à Saint -Germain
des Prés, associé à Alex Colpacci, complète l’équipe.
Motivations,
objectifs, et competences
Marc
Joubert : « Les études de définition pour le projet
d’aménagement du quartier des Halles représentent pour MRDV un challenge
très motivant à plusieurs titres : d’abord le site (le mythique
centre de Paris), l’objet en suite (un vrai projet urbain à grande échelle),
enfin la démarche proposée (ouverte et synergique). Il s’agit des
prémices d’une approche globale qui correspond profondément à nos
intérêts, à notre identité théorique et professionnelle et à notre
expérience ; »
Equipe Jean
Nouvel
Equerre d’argent
pour l’Institut du Monde Arabe puis pour l’Opéra de Lyon et prix Borromini
pour le Centre de Culture et de Congrès de Lucerne, Jean Nouvel est
sans conteste un des architectes français les plus reconnus internationalement.
Aujourd’hui, ses principaux chantiers ou projets à l’étude sont la
tour Agbar à Barcelone, l’hôtel Soho à New York, le Musées de Arts
premiers de quai Branly à Paris, le Musée de la Reine Sofia à Madrid,
le musée Guggenheim à Rio. Il est commandeur dans l’ordre des Arts
et des Lettres et chevalier de la Légion d’Honneur.
La compétence architecturale
et urbaine de l’équipe est articulée autour de Jean Nouvel et de Nicolas
Michelin. Ce dernier, après avoir été associé avec Finn Geipel (agence
LABFAC), crée son agence en 2001 ; il dirige également l’école
d’architecture de Versailles depuis 2000. Une collaboration avec Christine
Schmulckle-Mollard, architecte des Monuments Histroiques, est proposée
pour les questions patrimoniales.
Ils sont associés
au paysagiste Michel Desvignes, également chevalier des Arts et Lettres,
qui partage son activité entre la réalisation de projets, des collaborations
régulières avec quelques architectes internationaux et des activités de recherches et enseignements. A Paris, il a
réalisé un ensemble d’espaces publics dans les ZAC Paris Rive Gauche
et Alésia-Montsouris (14ème arrdt) et participe au projet
de Tramway sur les boulevards des Maréchaux sud. Il travaille également
dans les opérations Lyon-Confluence et Euroméditerranée et ailleurs
en Europe (Allemagne, Espagne, Irlande, Italie, etc.)
La programmation
urbaine sera exprimée par Patrick O’Byrne du cabinet
Café, connaisseur de la programmation des espaces culturels
et croisera l’approche d’Henry Pierre Jeudy, sociologue et philosophe,
spécialiste des questions d’esthétique, d’architecture et d’espace
public.
Les études techniques
seront assurées par Paul Nuttal - Ove Arup (aérogare T5 d’Heathrow ou le quartier Euralille), complétées par
les compétences en matière de sécurité de Jean Marc Casso et celles
de Pierre Lefèvre sur les questions d’environnement et de Haute Qualité Envirennomentale.
Motivations,
objectifs et competences
Nicolas
Michelin : « Ce projet est attendu par Jean Nouvel
depuis très longtemps. C’est à la fois une espèce de rêve et d’obsession,
de réfléchir à l’évolution de ce quartier. Nous sommes tous ici complètement
passionnés. » Pierre
Lefèvre : « Nous allons essayer d’aborder les problèmes
posés à travers le développement durable qui associe développement économique,
social (associatif notamment) et environnemental. Il y a 30 ans, à la
création du Forum, c’était le symbole de la société de consommation.
Peut-être cela va t-il devenir le symbole du développement durable
au cœur de Paris. Il y a là une mutation qui est tout à fait passionnante à vivre. » Marie-Anne
Gonet : « En tout cas, nous voulons absolument
ne pas réitérer le traumatisme du chantier d’il y a 25 ans. Il y
a donc sûrement toute une approche sur le phasage de l’opération.
Pourquoi alors ne pas donner à ce chantier une exemplarité ? »
Equipe Rem Koolhaas - OMA
Le bureau d’architecture
métropolitaine ou Office for Metropolitan Architecture a été créé en
1975 et est basé à Rotterdam, mais l’agence développe son activité dans
le monde entier. A Paris, OMA a participé à plusieurs consultations
(la Villette, en 82, la grande bibliothèque en 89, la bibliothèque
de Jussieu en 93), et a conçu le projet Euralille, centre d’affaires
et centre administratif autour d’un pôle de transport. Aujourd’hui,
le bureau réalise une série de boutiques Prada aux Etats Unis, le réaménagement
du Campus Center du Illinois Institute of Technology à Chicago,
plusieurs musées (musée Whitney à New York, LACMA à Los
Angeles, Guggenheim Hermitage à Las Vegas), le projet le plus considérable étant
le nouveau siège de la télé chinoise et un centre culturel de 550 000
m² qui doivent être achevés pour les JO de 2008.
Rem Koolhaas, createur
d’OMA, a reçu le prix Pritzker en 2000 et est chevalier de la Légion
d’honneur en France.Il enseigne à l’université d’Harvard, Cambridge,
USA et a publié de nombreux ouvrages (New York Délire, S M L XL).
OMA est associé à l’agence One
Architecture, (Matthijs Bouw et Donald van Dansik), qui travaille
actuellement sur la conception de deux stations de transport hectométriques
reliant deux terminaux de l’Aéroport de Schipol, et à l’agence belge
BVBA, Xaveer de Geyter repérée pour ses logements à Breda (NL) pour
le Mies van des Rohe Pavillon Award et qui achève un plan
d’aménagement urbain et la construction de logements et bureaux à Lille.
OMA s’est associée à des
partenaires français, l’agence de paysagistes TER, regroupant Henri
Bava, Michel Hoessler et Olivier Philippe qui développent leur travail
en France et à l’étranger (place Napoléon III à Brest, jardin flottant à Londres,
parc de Malbosc à Montpellier et actuellement, fondation Louis Jeantet à Genève,
exposition internationale de jardins à Graz / 2003, Euralille 2). La société Partenaires
Développement, représentée par Jean Paul Lebas aidera à la définition
et à la faisabilité des programmes et projets.
Enfin, le bureau
d’études techniques est également Ove Arup International.
Motivations,
objectifs et competences
Donald
van Dansik « Je voudrais centrer mon exposé autour de ces mots :
-
Identité : quand je suis arrivé en tant que jeune architecte à Paris, j’ai
découvert les Halles, puis j’ai vu le trou des Halles et enfin les Halles
telles qu’on les connaît depuis 1983. Je me suis toujours demandé ce
que cela signifiait d’y vivre. Ma seule conclusion est que vous avez
beaucoup de courage d’y vivre.
-
Question : Je crois que le travail de l’architecte c’est aussi de trouver
la question. Il faut trouver avec le client, mais aussi avec vous, les
vraies questions de fond.
-
Regard : d’une part nous avons besoin d’un regard familier, alors pour vous
rassurer nous nous sommes associés avec des parisiens, mais je crois
aussi qu’il faut être ignorant, libéré des questions prédéterminées.
-
Début : l’important dans tout projet est de ne pas courir vers la solution, et
de commencer par l’existant, de le comprendre.
-
Méthode : c’est d’abord d’être à l’écoute, de bien découvrir les agendas, et de
bien connaître tous les acteurs du jeu. Il y a certainement des contradictions
et des intérêts très différents, et il sera sans doute très difficile
de faire vivre ensemble ces contradictions.
-
Attente : En 83 on se demandait ce qu’allait devenir ce quartier. Puis plus
rien. Aujourd’hui je pense que les attentes sont réouvertes.
-
Argent : c’est un élément très important à comprendre, avoir un sens du budget.
Mais surtout, il faut connaître l’équilibre entre l’argent qui entre
et l’argent qui sort. Il faut trouver un bon équilibre entre les ambitions
de certains et ce qui est possible.
-
Expérience : Notre équipe est composée de beaucoup de gens qui ont tous beaucoup
d’expérience.
Débat
Les
representants des Associations interrogent les equipes sur leur approche
du projet et leur regard sur
le quartier
Q – Olivier
Peray Association Paris les Halles, à l’adresse de l’équipe Seura
- Galfetti : « Nous pensons comme vous que le quartier
des Halles est à la fois passionnant et insatisfaisant. Mais ce que j’aimerais savoir, c’est en quoi
vous le trouvez insatisfaisant ? » R – David
Mangin : « Déjà, comme promeneur j’ai du mal à m’y
promener, je suis mal à l’aise à traverser ce site qui devrait
relier les grands boulevards à la Seine. Comme architecte
(même s’il est facile de critiquer le travail des autres, les solutions
d’aujourd’hui étant souvent les problèmes de demain) : les Pavillons
sont un vrai problème, car ils sont mal construits et pas à la hauteur.
Cela nous paraît quelque chose d’évident à résoudre. Et à partir de
là on s’aperçoit que le cratère, dans la façon dont il est installé dans
son rapport au jardin, pose un problème
aussi. Alors quelle va être la nouvelle échelle du lieu, qu’est-ce
qui doit être reconstruit, quel type de jardin ? Pour nous toutes
ces questions sont à ce stade tout à fait ouvertes. Après tout nous
débutons. »
Q – Olivier
Peray, Association Paris les Halles, à l’adresse de l’équipe MRDV : « Vous voyez l’histoire du quartier des Halles de l’extérieur.
A votre avis, le fait d’être étranger, est-ce un obstacle ou un avantage ? » R
- Hilbert et associés : « Notre cabinet,
associé à l’équipe, a une grande connaissance de l’urbanisme en France.» A
- Marc Joubert, équipe MRDV : « J’ajoute que
cette vue extérieure peut être très utile, parce qu’on ne connaît
pas tous les détails. En même temps nous apprenons beaucoup, et parce
que nous voulons comprendre aussi, ce dialogue avec vous nous est
très précieux. En ce moment nous apprenons. »
Q
- Conseil du quartier des Halles à l’adresse de l’équipe MRDV: « J’aimerai savoir comment vous comptez communiquer avec les
Associations ? » R - Andrei Ferraru : « J’habite moi-même dans le quartier depuis plusieurs années,
mon agence est dans la rue du Sentier. Nous ne sommes pas juste une équipe
hollandaise. Nous avons un savoir-faire à l’échelle internationale
(des projets un peu partout dans le monde) et une implantation parisienne
solide. Nous sommes donc sur place pour être vos interlocuteurs ».
Q - Association Accomplir à l’adresse de l’équipe Jean
Nouvel : « Y a t-il dans votre équipe quelqu’un qui serait
spécialiste des déplacements ? La question des déplacements
auto, piéton, métro, est pour nous essentielle. » R
- Nicolas Michelin : « En tant qu’urbaniste,
j’ai beaucoup travaillé avec mon agence sur des problèmes d’infrastructures,
spécialement en ce qui concerne les déplacements, en France et à l’étranger.
Ce que vous dites reste très intéressant : nous avons eu beaucoup
d’ateliers, et il va falloir un travail de radiographie extrêmement
précis pour comprendre la superposition des différents modes de déplacement.
Il y a une complexité d’échange très pointue. »
Les representants des Associations du quartier exposent leurs attentes et
leurs inquietudes par rapport au projet.
François Weill, président de
l’Association Accomplir : « Nous vous avons envoyé un dossier
avec 90 propositions faites par tous les acteurs associatifs. Il
y a 14 chapitres et 2 grandes parties : la première sur des
sujets d’ordre général, la mixité sociale, les équipements de proximité,
etc. ; la 2ème partie concerne les sous-ensembles
du quartier des Halles et du Forum. Il y a des ordres d’importance
très différents dans nos propositions. Quand on propose de supprimer
la Centrale, nous prenons bien sûr en compte l’ampleur financière
d’un projet de cet ordre, mais en même temps, d’un point de vue immobilier,
il y a une opportunité à retrouver des espaces. Il y a des populations
pour lesquelles nous tenons à ce qu’elles ne soient pas oubliées :
les sans-abris, qui sont nombreux. C’est une donnée importante à traiter.
Un autre problème qui nous tient à cœur, et concerne le phasage des
opérations, qui permettrait de ne pas arrêter le fonctionnement des équipements
principaux (le conservatoire de musique par exemple, un des équipements
phares de cet ensemble des Halles auquel nous tenons). »
Mme Thomas, présidente de l’Association
des commerçants de la rue Montorgueil: « J’ai
connu les vieilles Halles. J’ai assisté à leur grande
transformation avec plaisir (même si c‘était un peu angoissant).
Nous sommes arrivés à nous accommoder des travaux. Je voulais dire
qu’il faudra faire attention parce que ça a été l’occasion (le précédent
projet d’aménagement) de sinistrer de nombreuses personnes. Beaucoup
de gens ont été expulsées. Ensuite les choses se sont rééquilibrées. Le projet ne doit pas être le reflet des souffrances des générations
précédentes. Il s’agit d’une occasion à ne pas rater encore une fois. Aujourd’hui il y
a déjà beaucoup de monde qui vient aux Halles ; avez-vous eu
suffisamment d’informations pour comprendre ce que la ville de Paris
veut ? Vous a t-on donné des notions sur le devenir de ce quartier
en terme de fréquentation et population dans
le futur (suite au choix d’un
programme)? Car, trop de monde, cela nous étouffera, nous riverains. »
Olivier Peray, Association Paris les Halles : « Notre Association
s’est créé à partir du moment où on a eu vent du projet de la rénovation
du quartier. Nous avons des grandes idées générales, qui sont par
exemple un maintient du commerce avec les équipements publics (nous
sommes très attachés aux équipements publics) ; nous avons aussi
des questions concernant les espaces verts. »
La double dimension : locale et metropolitaine Le
jardin et les espaces verts
Donald Van Dansik, équipe OMA
- Rem Koolhaas : « Vos soucis sont les soucis de tous les acteurs sur le terrain.
Je veux dire que nous travaillons ensemble. Ici c’est une sorte de
village, et c’est très étonnant de voir que la vraie vie se fait
par des villages. D’ailleurs cela ne concerne pas que Paris, je pense à Manhattan
par exemple. C’est un capital important, cette structure sociale.
Il est très important pour nous que vous militiez et soyez pris au
sérieux. En revanche vous ne pouvez pas attendre de moi de vous donner
des réponses aussi précises aujourd’hui. En ce qui concerne le jardin,
je pense qu’au niveau de la quantité cela ne doit pas changer, mais
au niveau de la qualité nous pouvons améliorer les choses. »
Andrei Ferraru, équipe MVRDV : « Il
y a quelque chose pour nous en amont qui mérite d’être dit : la
différence d’échelle. Comment régler à la fois les problèmes de voisinages,
et des problèmes bien plus complexes. »
Elisabeth Bourguinat, Association Accomplir : « …. D’abord, nous avons une inquiétude,
c’est que tout soit focalisé sur le Forum, et qu’on oublie qu’il
s’agit de tout un quartier, et un quartier piétonnier. Connaissez-vous
ailleurs dans le monde une référence de quartier piétonnier qui fonctionne ?
Il faut dire que le nôtre est très grand. Comment fait-on pour que
cela fonctionne, avec des habitants, des bureaux, beaucoup de commerces ?… »
Q - Laurence Cartier, Association Paris les Halles : « Pour
nous ce qui est très important, ce sont les espaces verts. J’aimerais
savoir comment vous vous situez par rapport à cette dimension du
projet ? » R - Nicolas Michelin, équipe Jean Nouvel : « Paris
est une ville qui est très prisonnière de ses règlements. Il y a beaucoup
de contraintes sur la possibilité de planter. Quand on regarde Paris
de haut, c’est une ville qui est extrêmement minérale. Des villes comme
Berlin ou Lisbonne sont des villes beaucoup plus vertes que Paris. Par ailleurs, les espaces verts à Paris ne
sont connectés à rien du tout, ce sont des îlots bloqués sur eux-mêmes.
Il y a là une vraie problématique posée. Je pense que pour les Halles,
on ne pose pas que la question du parc, mais celle de la globalité de
l’échange vert. On a besoin de connexions. En ce qui nous concerne, nous
voulons vraiment réfléchir à cette question plus globale de la végétation à Paris.
Le quartier des Halles s’y prête bien, parce que c’est le cœur de Paris. » R – Philippe Raguin, Equipe
Seura - Galfetti : « Une des plus grandes difficultés est de travailler sur un
site qui est d’ordre international, et en même temps de répondre à des
besoins qui sont de l’ordre du quotidien. Il y a donc double échelle
de lecture et d’usage. Mon travail est plutôt un travail d’expertise,
savoir le devenir d’un terrain dans le temps. Ici, nous devons regarder
ce qui existe, ce qu’on peut conserver, ce qu’on doit simplifier. »
* Q - David
Mangin, Equipe Seura - Galfetti à l’adresse de
l’Association Accomplir : « ….vous vous
prononcez très clairement contre des espaces de spectacle, de foule.
Là aussi, même si je comprends très bien les inconvénients (le bruit
par exemple), je suis un peu embêté à l’idée de fermer d’emblée cette
possibilité » (*cfr.page 8) R - Elisabeth Bourguinat, Association Accomplir : «…. j’aimerais dire que la plupart
des gens du quartier apprécient vraiment les pelouses, et le jardin.
Nous voudrions qu’il reste vert et qu’il ne se minéralise pas. A
propos des spectacles, il y a déjà eu des sons et lumières sur St
Eustache. Ce quartier est central, et pour le moindre événement 3000
personnes peuvent accourir. Le problème est que le jardin des Halles n’est pas le parvis de
l’hôtel de ville. Et si des milliers de personnes piétinent fréquemment
le jardin des Halles, celui-ci ne survivra pas très longtemps….. »
Les equipes interrogent les habitants sur leur regard et
point de vue sur le quartier
Q – Donald Van Dansik, équipe
Rem Koolhaas : ….Sinon, je souhaiterais poser une question aux Associations. Il
nous a semblé que l’un des paradoxes essentiel de ce site, est ce
contraste saisissant entre les 800 000 personnes qui passent, et
les 7000 habitants. Comment vivez-vous ce paradoxe en tant qu’habitants ? »
R - Elisabeth Bourguinat, Association Accomplir : « Il y
a quelques années, lorsque je me suis installée, j’avais un peu peur
de sortir de chez moi à cause de la foule justement. C’est oppressant.
Les choses ont changé lorsque j’ai eu des enfants. C’est là que j’ai
pu rencontrer les gens de mon quartier et connaître cette vie de
quartier. A partir de là, c’est une vie de quartier très agréable.
Beaucoup grâce au fait que ce soit un quartier piétonnier (on fait
tout à pied donc il est très facile de rencontrer les gens).Je voudrais
préciser aussi que j’ai beaucoup entendu parler de l’insécurité dans
ce quartier. J’insiste, et je ne suis pas la seule, je ne l’ai jamais éprouvé,
de jour comme de nuit. C’est un quartier paisible. » R - Mme Thomas, présidente de l’Association des commerçants de la rue
Montorgueil : « Pour
ma part je préfère vivre aux Halles qu’à Bastille par exemple. Parce
que le matin et le soir c’est un quartier très calme. A propos de
la sécurité, c’est vrai qu’il y a des dealers. Ils n’agressent personne,
mais dans le décor ça n’a rien de très amusant. Et surtout cela a donné une
réputation faussée au quartier. »
R – Olivier Peray, Association Paris les Halles : « Ce
quartier en fait est un espace de déséquilibre permanent. Avec les
milliers de visiteurs, on est quand même au centre d’un problème
qui nous dépasse un peu. En tout cas il me semble que nous sommes
attachés à la notion d’accueil et de métissage : si beaucoup
de gens très différents viennent dans notre quartier, on trouve que
c’est quelque chose qu’il faut plutôt exploiter, même si ce doit être
gérer et organiser. » R - Laurence Cartier, Association Paris les Halles : « Une équipe
a parlé d’ouverture entre les différents espaces verts. Je trouve
cela très intéressant, car le jardin du Palais Royal n’est pas loin,
celui des Tuileries non plus. J’aime l’idée que ce centre fasse des
ponts vers d’autres quartiers ».
La concertation avec les habitants
Q - Elisabeth
Bourguinat, Association accomplir à l’adresse de la SEM : « ….
Ma deuxième question concerne la concertation : j’aimerais savoir
quel va être notre rôle, à quel moment on va nous entendre (selon
votre agenda). Est-ce que la communication passera uniquement par
la SEM ou est-il possible que l’on s’adresse directement à vous,
est-ce que vous le souhaitez ? R – Alain le Garrec, président
de la SEM Centre : « Il s’agit ici d’une première rencontre, qui est déjà une
concertation même si on débute. Aujourd’hui nous ouvrons un dialogue.
En tout cas personne n’empêche de prendre des contacts les uns avec
les autres. Je pense que les équipes ont tout intérêt à dialoguer
avec vous. La concertation va continuer autour du mois d’octobre-novembre,
et les idées vont bien sûr vous être présentées, directement par
les équipes ou par nous. Pour le moment nous voulons nous donner
un peu de temps, même si nous nous sommes donnés des grandes lignes
directrices. Les choses sont bien plus complexes que tout le monde
se l’était imaginé. »
Q - Mme Thomas, présidente de
l’Association des commerçants de rue Montorgueil: « Je
rebondis parce qu’il y a de petites et de grandes Associations dans
le quartier, et pour ma part je serais très choquée que certaines
soient privilégiées. Personne ne doit se sentir exclu, donc l’échange
collectif me paraît être aussi la meilleure solution. » R – Serge Federbusch, directeur
de la SEM Centre : « Sur la question du dialogue entre les équipes
et les habitants, il est évident que cela peut être fertile. Cela
dit, il y a une chose à laquelle nous tenons beaucoup à la SEM, c’est
l’égalité entre toutes les équipes. Donc s’il y a une question posée à une équipe
il faut qu’elle le soit à toutes, pour que toutes sachent ce qui
vous intéresse. C’est pour cela que nous préférons des réunions
comme celle-ci. Je rappelle qu’il y a un lieu d’échange, c’est le
site de l’exposition, où nous essaierons d’organiser des rendez-vous, à condition
que toutes les équipes sachent que c’est possible et soient sur une
position d’égalité. »
La programmation
Q - Elisabeth
Bourguinat, Association Accomplir à l’adresse de la SEM : « …J’ai
une question assez précise sur ce moment à mi parcours des études,
où le cahier des charges va être défini. Jusqu’ici il a surtout été question
de faire un diagnostic. Je pense par exemple au conservatoire
du Centre. Va t-il rester dans le Forum, ou pas ? Ce serait
un engagement précis à partir duquel les équipes peuvent faire des
propositions différentes. Mais est-ce qu’on sera là quand il sera
question de discuter de ces choses là, aurons-nous notre mot à dire ? » R - Lise Mesliand, directrice
de l’aménagement à la SEM Centre : « Sur la programmation,
les équipes sortent de plusieurs jours d’ateliers assez denses dans
lesquels en particulier les directions de la mairie de Paris ont
donné un certain nombre d’informations concernant les équipements
publics. En l’occurrence, il n’y a pas de scoop sur des équipements
qui devraient disparaître. Les équipes vont faire des propositions
que nous évaluerons et discuterons. Il y aura encore
un temps de réflexion en ce qui concerne la programmation globale,
nous repréciserons beaucoup de choses en octobre ».
Q - Association Amicale des locataires Rambuteau : « J’aimerais
savoir si la Centrale thermique fait partie du projet de rénovation
des Halles. » R – Alain le Garrec, président
de la SEM Centre : « (….) En ce qui concerne la Centrale des Halles, j’ai découvert
que les choses ne sont pas aussi avancées que je le pensais. A l’heure
actuelle, nous avons un problème
avec les propriétaires de la Centrale qui sont toujours en négociation
avec la Ville. C’est une négociation très ardue, (….) j’espère que
cela sera réglé avant la fin de l’année. Ce problème concerne tout le monde : c’est la
fonction air conditionné et électricité du site, et c’est aussi la
notion sécuritaire qui est en jeu (électricité de secours). »
La hauteur
des nouveaux batiments et leur relation avec l’environnement
* Equipe Seura, David Mangin – Galfetti à l’adresse
de l’Association Accomplir: « Avant tout je tiens à dire qu’il ne va pas
s’agir dans notre projet de faire table rase. Parmi les 90 propositions
de l’Association Accomplir, je vais en évoquer 2. (cf.page 6) D’abord
vous prenez position sur les hauteurs des bâtiments : je pense
que ce sont des questions qui doivent être très ouvertes car elles
pourraient réserver des surprises. En tout cas il est difficile
de plafonner tout de suite la hauteur des pavillons Willerval par
exemple. »
Olivier Peray, Association Paris les Halles : « J’aimerais revenir sur cette histoire de hauteur d’immeuble.
A plusieurs reprises on nous a répondu qu’il fallait être large d’esprit, évolué.
Le fait que jusqu’ici les immeubles ne montent pas trop haut nous
offre un espace lumineux, plus ouvert, avec des perspectives. Et
nous ne voulons pas perdre cela. Nous voulons bien être ouverts,
mais nous avons une vraie inquiétude sur ce sujet, d’autant plus
que l’on se rend bien compte que cet espace est très convoité par
des grandes surfaces commerciales, et nous ne voulons pas être envahis. »
Olivier Boissière, équipe Jean
Nouvel à l’adresse de Olivier Peray : « Avez-vous la moindre idée de la hauteur
des pavillons Baltard, par exemple ? Vous devriez vous interroger
là-dessus avant de poser des limites, comme 20m. Vos réactions sont
de l’ordre du fantasme. La question n’est pas la hauteur, il s’agit
de la position et du statut dans l’environnement ».
Donald van Dansik, équipe Rem
Koolhaas : « Le colonel Coco nous a expliqué les règles de sécurité à préserver.
Ne vous inquiétez pas, les grandes contraintes du Forum sont aussi
en votre faveur. »
Olivier Boissière, équipe Jean
Nouvel :« Le fait que le niveau de référence soit au –3 pour la
sécurité fait que pratiquement il n’y a pas de possibilité de monter,
sous peine d’être classés IGH (Immeuble de Grande Hauteur), ce qui
crée des contraintes économiques, qui font que c’est décourageant »
Elisabeth Bourguinat, Association Accomplir : « Ce qui nous fait très peur en ce qui concerne la hauteur, c’est
plutôt l’idée d’avoir de grandes tours, qui nous ferait perdre la perspective
de Saint Eustache par exemple.
Nicolas Michelin, équipe Jean
Nouvel : « J’aimerais revenir sur la question de la hauteur. J’ai le sentiment
que vous assimilez hauteur à bloc de béton. Je conviens tout à fait
qu’une hauteur égale porte au masque des perspectives, à la perte
de lumière, etc. Mais aujourd’hui on est capable de construire, différemment
de ce qu’on faisait autrefois, des bâtiments légers. Personnellement
je suis plus choqué par des bâtiments bas mais laids. Il faudrait
laisser la possibilité de dire qu’on peut construire peut-être plus
haut mais plus léger. Ou qu’on peut remettre en place des perspectives
qui ont disparu aujourd’hui, différemment. »
Elisabeth Bourguinat, Association Accomplir : « Nous
sommes juste attachés à un espace aéré, avec des respirations. Maintenant
nous sommes très excités à l’idée de savoir ce que vous allez nous
proposer. Par ailleurs, et pour rebondir sur la question de la hauteur :
je pense que la logique des architectes qui sont là c’est évidemment
de faire quelque chose qui va se voir, qui va être beau, qui va marquer.
Notre logique à nous, a priori, elle se situe plutôt au niveau des
ajustements à faire. Alors la question que je me pose, c’est :
aurez-vous la part de modestie nécessaire pour, au moins dans certains
domaines, vous contenter de faire des ajustements ? »
Donald Van Dansik, équipe Rem Koolhaas : « Nous sommes ici pour comprendre. Pour le moment nous n’avons
aucune certitude, donc le débat sur les hauteurs me semble un peu prématuré…. »
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