Ouverture du marché Saint-Honoré et nouvelle lettre d’ACCOMPLIR à B. Delanoë (11/06/03)
Barbara et Bernard ont assisté à l’inauguration du marché de la place du marché Saint-Honoré le mercredi 11 juin. Compte rendu du Barbara : « C’était très bien, il y avait des discours, des remerciements, des félicitations, etc. B. Delanoe a dit (entre autres, bien sûr) que « les recherches de l’endroit pour notre marché à nous se poursuivaient », et L. Cohen-Solal l’a confirmé. Bref, tout ce beau monde a fait le tour de la petite place et après, comme promis, on a fait nos courses pour faire marcher le commerce. Il faut dire que l’endroit est charmant, on a vraiment envie de s’y attarder ». Le bureau a décidé de « rebondir » sur les propos du maire de Paris en lui adressant le 22/06/03 le courrier suivant :
Monsieur
le Maire,
Lors de l’inauguration du marché de la place du Marché Saint-Honoré,
nous avons été très heureux de vous entendre évoquer le projet de création
d’un marché alimentaire dans l’est de l’arrondissement. Ce projet nous
tient en effet extrêmement à cœur, ainsi qu’aux habitants de notre
quartier : chaque fois que nous distribuons notre Lettre (dont
je vous joins le dernier numéro) dans la rue Montorgueil, ils sont
nombreux à nous demander si ce projet avance et à quelle date nous
pourrons, à notre tour, disposer d’un marché alimentaire.
Nous vous avons entendu dire, à l’occasion de cette
inauguration, que « les recherches pour déterminer l’emplacement
du futur marché alimentaire dans l’est de l’arrondissement se poursuivaient ».
Nous tenons à porter à votre connaissance les réflexions que nous avons
menées à ce sujet et que nous avons communiquées à Mme Cohen-Solal
depuis plusieurs mois déjà.
Parmi les différents emplacements qui avaient été évoqués,
la plupart ont d’ores et déjà été écartés dès la réunion du CICA du
14 novembre dernier :
-
la rue Berger, site pour lequel une étude
de faisabilité a été réalisée à l’automne 2002, avec un résultat négatif ;
-
le Jardin des Halles, car il est impossible
d’organiser un marché dans un jardin ;
-
la place des Innocents, car il est inenvisageable
de faire entrer des camions régulièrement dans un quartier piétonnier ;
-
la rue du Colonel Driant, car elle est
trop éloignée des zones commerciales et d’habitation ;
-
l’espace devant la mairie du 1er,
pour les mêmes raisons ;
-
la place René Cassin, car le fait qu’elle
soit en pente rend impossible l’installation d’étals. Restaient trois emplacements, pour lesquels Mme Cohen-Solal
s’était engagée à faire réaliser des études :
-
la rue de Viarmes, autour de la Bourse
de Commerce,
-
le parvis de Saint-Eustache, qui contrairement à la
place René Cassin, a un sol plat ;
-
le bas de la rue Montmartre et la rue
de Turbigo (entre la rue Française et la rue Montorgueil), qui n’offrent
qu’une très faible circulation automobile, et où il serait donc possible
d’interdire la circulation et le stationnement le temps du marché, comme
en province.
Malgré les nombreuses relances que nous avons effectuées
auprès des services de Mme Cohen-Solal, ces études n’ont toujours pas été réalisées.
Entre temps, au cours de nos discussions au sein de
notre association mais aussi avec les habitants du quartier, il est
apparu clairement, comme nous l’avons écrit à Mme Cohen-Solal le 13
mars dernier, que le site qui emportait de loin l’adhésion du plus
grand nombre était le bas de la rue Montmartre et de la rue de Turbigo :
un marché implanté à cet endroit recréerait un pôle de commerce de
bouche dans le bas de la rue Montorgueil, bénéficierait de la fréquentation
importante que connaît ce carrefour, et serait à portée des habitants
du 2ème arrondissement.
C’est pourquoi nous serions heureux que vous puissiez
intervenir pour accélérer la réalisation de l’étude de faisabilité sur
cet emplacement, qui nous paraît désormais le plus judicieux.
Peut-être pourrez-vous nous apporter de nouveaux éléments
d’information à ce sujet à l’occasion de la réunion publique sur l’aménagement
du quartier des Halles, le 26 juin ?
Dans cette attente, nous vous prions, Monsieur le Maire,
d’agréer l’expression de notre considération distinguée.
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