Réunion de travail sur la
rue Saint-Denis (27/05/03)
Cette réunion, à laquelle
assistaient Elisabeth et Gilles, avait la particularité de réunir des
personnes du 1er et du 2ème arrondissement, des élus,
et des représentants d’associations.
La lettre d’invitation, émanant
de la mairie du 1er, exposait le thème de la réunion de
la façon suivante : « Nous sommes régulièrement sollicités
par des associations et des habitants sur la situation de la rue Saint-Denis
: urbanisme dégradé, bandes de jeunes qui peuvent perturber la tranquillité de
la rue, stationnement et circulation anarchiques, nombreux commerces
en déshérence, racolage et enseignes provocantes, trafics de drogues,
prostitution autour de la porte Saint-Denis etc... La rue Saint-Denis
traverse les 1er et 2ème arrondissements de Paris. Les difficultés
ne sont certes pas strictement les mêmes du sud au nord de cette artère.
Toutefois, l’ensemble de cet axe est perçu comme difficile à vivre
par les habitants et les commerçants des deux arrondissements. »
Même si peu de résultat
concret est sorti de cette réunion, elle a permis au moins de faire
connaissance et de nouer des contacts. Le principal résultat est le
projet de créer une charte de qualité qui pourrait être proposée aux
commerçants, à condition de trouver quelqu’un (bénévoles, salariés ?)
prêt à faire le porte-à-porte pour les convaincre. Des participants
ont souligné que les copropriétés devraient être associées à cette
charte de qualité ; d’autres ont également parlé des SDF qui pourraient être
partie prenante dans une « charte de cohabitation » (?).
Cela dit, on peut
noter que manifestement la rue se divise en trois parts vraiment très
distinctes : le début de la rue est consacrée à la restauration
et au commerce de fringues et de chaussures essentiellement, avec très
peu de prostitution ; ensuite, il y a beaucoup de sex-shops et
de prostitution ; enfin, beaucoup de nuisances liées au commerce du
prêt à porter. Par ailleurs, les choix d’urbanismes sont très différents
entre la partie 1er et la partie 2ème (absence
ou présence de trottoirs, notamment). Dans ces conditions, quelle est
l’opportunité de traiter l’ensemble de la rue ?
Par ailleurs, côté 1er,
les problèmes qui se posent dans cette rue, par exemple en ce qui concerne
les terrasses, se posent aussi dans toutes les autres rues du quartier
piéton, et la bonne échelle pour y répondre semble plutôt être le projet
de rénovation des Halles, qui porte sur tout le quartier. Alain Le
Garrec a souligné que le mieux était de travailler à partir du diagnostic
qui a été réalisé, dans les deux arrondissements, dans le cadre du
PLU. Cela dit, les enseignes, les terrasses et les étalages ne dépendent
pas à proprement parler du PLU.
Anne Calves, représentante
de la direction de l’Urbanisme de la Ville
de Paris, a souligné que l’administration de la Ville de Paris ne pourrait
pas mener à bien toute seule les changements nécessaires : un
engagement fort des élus est indispensable, ainsi que la mobilisation
des habitants. A ce sujet, un point important à noter est que globalement,
il y a dans la rue beaucoup plus d’habitants qu’auparavant, car beaucoup
d’ateliers ont disparu au profit de logements.
Le père Trinez a rappelé qu’il mettait sa salle à disposition des associations et des élus pour organiser par exemple une exposition sur cette rue ou des réunions. |