Prénom, Nom
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Fonction, Association
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Adresse
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Email
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Pierre Schapira |
Adjoint au Maire de paris et Adjoint au Maire du 2ème |
74, rue Montorgueil75002 Paris |
Pierre.schapira@mairie-paris.fr |
Alain Le Garrec |
Conseiller de Paris 1er. Président de la Sem Centre |
15, rue du Louvre.75001 Paris |
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Sylvie Wieviorka |
1ère Adjointe au Maire du 2ème |
Mairie du 2ème8, rue de la Banque |
sylvie.wieviorka@mairie-paris.fr |
Michèle Haegy |
2ème Adjointe au Maire du 1er |
Mairie du 1er |
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Emmanuel Caldaguès |
3ème Adjoint au Maire du 1er |
Mairie du 1er |
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Franck Bouniol |
Adjoint au Maire du 1er |
Mairie du 1er |
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Jean Paul Maurel |
Adjoint au Maire du 2ème arrondissement |
Mairie du 2ème8, rue de la Banque |
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Marie-Noëlle Bourriot |
Conseillère d u 2ème Arrondissement |
14, rue du Mail75002 Paris |
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Gérard Dumas |
Direction de le prévention et de la protection. |
32 Quai des Célestins. 75004 Paris |
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Anne Calves |
Direction de l’Urbanisme. SDER |
17, Boulevard Morland.75004 Paris |
Anne.calves@mairie-paris.fr |
Alain Denettre |
Direction de le prévention et de la protection. |
32, quai des Célestins75004 Paris |
Alain.denetre@mairie-paris.fr |
Olivier Morges |
Commissaire Principal 2ème |
Commissariat du 2ème |
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Régis Duchène |
Commissariat 2ème |
Commissariat 2ème |
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Cyril Moncourtois |
Police du 1er Arrondissement MPC |
45, Place du Marché Saint Honoré. 75001 Paris |
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Franck Cabald |
Police de quartier du 1er arrdt |
Commissariat St Eustache |
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Renaud Delacroix |
Aides Paris (bus échange seringues) |
52, rue du Faubourg Poissonnière. 75010 Paris |
Delacroix@aidesidf.com |
Sylvain Jerabek |
Directeur Aides Paris |
52, rue du Faubourg Poissonnière. 75010 Paris |
Jerabek@aidesidf.com |
Monique Burkhard |
Association Rue Saint Denis Paris 2 |
237, rue d’Alexandrie |
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Catherine Boudinot |
Association Rue Saint Denis Paris 2 |
2, rue d’Alexandrie. 75002 Paris |
cboudinot@wanadoo.fr |
Antoine Poirier Vadon |
Association Rue Saint Denis Paris 2 |
227, rue St Denis75002 Paris |
Antoinepv@noos.fr |
Sébastien Gallas |
Président Conseil de quartier Sentier |
41, rue du Sentier75002 Paris |
Sgallas@yahoo.fr |
Gilles Pourbaix |
Association Accomplir |
49, rue Saint Denis.75001 Paris |
Gilles.pourbaix@noos.fr |
Elisabeth Bourguinat |
Association Accomplir |
15, rue Saint Denis75001 Paris |
Elisabeth.bourguinat@wanadoo.fr |
Roberta Bernard |
Directrice La Clairière |
60, rue Greneta75002 Paris |
Laclairiere1@wanadoo.fr |
Gilles Petit-Gats |
La Clairière |
60, rue Greneta75002 Paris |
Laclairiere1@wanadoo.fr |
Frédérique Guyetanb |
Aux Captifs La libération |
92, rue Saint Denis75001 Paris |
Captifs1@free.fr |
Laurent Liger |
Aux Captifs La libération |
92, rue Saint Denis75001 Paris |
Ligerlolo@hotmail.com |
Père Denis Trinez |
Curé de la Paroisse Saint Leu |
92, rue Saint Denis75001 Paris |
Eglisesaintleu@voilà.fr |
Mme Dominique Baudry |
Association des Commerçants de la zone piétonne |
79, rue Saint Denis75001 Paris |
Elpaso@wanadoo.fr |
MP Berthier |
Riverain |
20, rue Saint Denis75001 Paris |
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Cathie Simon-Loudette |
Chargée de mission Mairie du 2ème |
Mairie du 2ème8, rue de la Banque |
cathie.simon-loudette@mairie-paris.fr |
Béatrice Chasle |
Chargée de mission Mairie du 2ème |
Mairie du 2ème8, rue de la Banque |
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Flavie Martin |
Coordinatrice Conseil de quartier |
Mairie du 1er |
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Sylvie
Wieviorka( 1ère Adjointe au maire du 2ème) remercie les
participants d’avoir répondu présents à cette réunion organisée conjointement
par la mairie du 1er et la mairie du 2ème
arrondissements. Elle a pour objectif de faire un premier état des lieux avec
les acteurs des deux arrondissements que ce soient les associations de
riverains, de commerçants, de prévention, les services de la préfecture de
police et les services de la ville, les élus.
Emmanuel
Caldaguès (3ème Adjoint mairie du 1er) indique qu’une
étude de requalification de la rue Saint Denis, menée par la direction de
l’urbanisme de la Ville de Paris, avait été demandée par la mairie du 1er
il y a 3 ans, ayant pour objectif la rédaction d’une charte de qualité en
matière de circulation, voirie, terrasses, façades, enseignes.
Michèle
Haegy (2ème Adjointe au maire du 1er) confirme qu’un
travail important a été fait et qu’ un diagnostic précis existe. Il a été
interrompu au moment des élections municipales.
Un
membre de l’association Accomplir demande si une rallonge d’argent pourrait
permettre d’étendre cette étude vers le 2ème arrondissement.
S.Wieviorka
précise que si cette demande fait partie à la fin de la réunion des
conclusions, les élus feront remonter cette demande à l’Hôtel de Ville, et
E.Caldaguès pense qu’il serait cohérent de l’étendre.
Anne
Calvès (Direction de l’urbanisme, chargée de mission quartiers centraux)
indique que de grandes améliorations ont eu lieu en 10 ans. Les enseignes sont
moins tapageuses. La Ville dispose de beaucoup de connaissances notamment en
matière patrimoniale. Les activités sont différentes entre le 2ème
et le 1er et si on agit en fonction des activités, alors les actions
ne peuvent pas être les mêmes. Il faut s’appuyer sur les habitants qui ont du
vécu par rapport à la rue.
P.Schapira
souligne qu’il y a une vraie volonté politique du Maire de Paris de
réhabilitation , et qu’il est nouveau de s’appuyer sur les habitants. Dans la
rue Saint Denis les habitants sont maintenant différents et le rapport de force
est désormais en leur faveur.
Catherine
Boudinot (association rue Saint Denis Paris ) intervient pour expliquer que
l’objectif de l’association Rue Saint Denis Paris 2 est que tout le monde
puisse avoir sa place, aussi bien les commerçants de sex shops, que les autres
commerçants ou les habitants.
Plusieurs
thèmes sont ensuite abordés
LA
PROSTITUTION
C.Boudinot
et Antoine Poirier Vadon (association rue Saint Denis Paris 2), évoquent le
problème de la prostitution au nord de la Rue Saint Denis. De nouvelles
prostituées en provenance d’Asie, du Ghana, du Libéria ont fait leur
apparition.
Le
commissaire Morges (Commissaire principal du 2ème arrondissement)
récapitule la situation. La prostitution était très forte dans les années 80.
Maintenant, on compte entre 300 et 350 prostituées dont une centaine dans la
journée.
Depuis
6 mois, il y a de nouvelles prostituées en provenance du Nigéria, du Ghana et
des pays asiatiques, en situation irrégulière. Une dizaine de Chinoises a été
interpellée récemment et a été reconduite à la frontière.
Les
Chinoises sont appelées les « marcheuses » car elles tournent sur les
4 arrondissements.
L’axe
de travail est sur les prostituées en situation irrégulière.
Ce
sont des nouveaux réseaux organisés de différents types, ce qui implique une
multiplicité des service : Direction Centrale de la Police Judiciaire,
services de Répression du Proxénétisme…
L’association
« Aux Captifs La Libération » a mis en place depuis 5 mois un bus en
haut de la rue Saint Denis qui permet de recevoir les prostituées et de
discuter avec elles, le vendredi. La difficulté était de rentrer en contact
avec les prostituées chinoises qui ne parlent ni français ni anglais mais
depuis une semaine, un bénévole qui parle chinois est présent.
LES
MARGINAUX
Gilles
Petit Gatz (Directeur du club de Prévention de La Clairière) explique qu’il y a
3 sortes d’associations qui travaillent sur la rue Saint Denis car il y a 3
sortes de marginalités, des visibles et des moins visibles : la
prostitution, les gens dans la rue (+ dans le 1er), la toxicomanie.
Dans
la portion piétonne du 2 ème, la marginalité est plus juvénile car il y a un
effet initiatique lié à la rue Saint Denis. Il serait intéressant d’échanger
les expériences que les associations rencontrent au quotidien car elles
travaillent sur la même rue mais sans avoir les mêmes regards.
Renaud
Delacroix (Association AIDES-Paris, Bus échange seringues) décrit le travail
fait sur la rue fait depuis 7 ans avec un programme d’échanges de seringues. La
particularité de la toxicomanie dans ce quartier est qu’elle se manifeste sous
forme de consommation de médicaments détournés. L’association fait également un
accompagnement sur l’accès aux droits. On voit beaucoup de gens qui vivent dans
la rue. Avant, ils étaient sur Beaubourg mais il y a eu un grand nettoyage du 4
ème et donc ils sont venus vers le 1er.
S.Wieviorka
se demande si ce sont des gens qui vieillissent là ou bien des nouveaux qui
arrivent.
Renaud
Delacroix répond que les 2 phénomènes se passent mais ce qui est sûr c’est que
cela devient de plus en plus violent.
S.Wieviorka
indique que cette réunion s’est organisée selon deux sources : les
remontées des associations de riverains et les autres associations, et aussi
lors du compte rendu de mandat, les habitants se sont plaints de la rue Saint
Denis. Il est donc important de savoir s’il y a des attentes.
LES
RELATIONS AVEC LES COMMERCANTS
Gilles
Pourbaix (Association Accomplir, 1er) souhaite parler des relations avec les
commerçants. Lors du travail sur le PLU, une visite très détaillée de la rue a
été faite. Il a été noté plusieurs problèmes : les magasins fermés, les
terrasses et les enseignes illégales.
Dominique
Baudry (Association des commerçants de la zone piétonne, 1er)
indique que lorsqu’un magasin ferme c’est souvent un service de restauration
rapide qui le remplace.
Côté
2ème, il y a également beaucoup de sex shops qui sont fermés.
Alain
Le Garrec (Conseiller de Paris du 1er arrondissement, Président de
la SEM Centre) précise que le projet de restructuration des halles englobera le
2ème. C’est au niveau du PLU que l’on va pouvoir dire ce que l’on
veut et ce que l’on ne veut pas.
Le
problème véritable est sur les magasins qui disparaissent. Il faudrait que les
commerçants donnent un signal sur un magasin qui peut fermer.
Plusieurs
participants demandent s’il serait possible de créer un « mall » de
la rue Saint Denis comme cela se pratique sur les Champs Elysées ou bien dans
le forum, ce qui permettrait d’avoir un règlement et de le faire respecter.
Cette
solution ne serait envisageable que si il y avait un propriétaire unique pour
que les prix des loyers soient encadrés et ne soient pas exorbitants. Or la Sem
Centre ne peut pas racheter les pas de portes car si cela se sait les prix
augmenteront encore plus.
S.Wieviorka
demande quels sont les moyens de faire pression sur les commerçants.
Selon
A.Calves, les devantures nécessitent une autorisation de travaux. L’ABF du 2ème
est tatillon pour essayer de reconstituer les immeubles du 2ème.
Certains commerçants renoncent mais il y a quand même des résultats. Ceux qui
déposent leurs dossiers sont désireux de rester. Le problème est les autres qui
font les travaux le week-end.
Des
PV sont dressés, cela va au tribunal, cela prend 16 mois et au bout de 16 mois,
la société a déménagé, a changé de nom. Il n’ y a pas de solution.
Une
solution proposée par l’association de commerçants serait de mettre en place un
aide pour ceux qui arrivent.
M.Haégy
pense que ce serait peut être possible pour ceux qui arrivent mais pour ceux
qui sont installés depuis longtemps, la démarche est difficile. Il y a quelques
terrasses, bien connues des services, qui posent de réelles difficultés. Les
commerçants préfèrent payer des PV, mais les terrasses ou étalages restent
toujours dans un état déplorables. Donc la réglementation actuelle doit d’abord
être respectée.
A.Calves
pense que quand la devanture est mise en valeur cela attire les autres
commerçants. Il faudrait peut être un livre sur les « procédures » à
engager dans la rue Saint Denis (espèce de livre).
G.Pourbaix
souhaiterait que la réglementation en vigueur soit appliquée et pense que cela
suffirait. Par exemple, les restaurants occupent illégalement l’espace public,
transforme un 1er étage dédié initialement au logement en
restaurant. Il est choquant de voir l’espace public privatisé.
D.Baudry
souhaite que les commerçants donne une meilleure image par exemple en mettant
une plante dans chaque étalage, et en ce qui concerne les terrasses, payent des
droits de terrasses.
E.Caldaguès
précise tout de même que les PV liés à des dépassements de terrasses sont
inclus dans les charges de ces commerces. Il faudrait peut être réfléchir sur
la sanction.
Sébastien
Gallas demande s’il est possible d’agir sur les propriétaires qui voient leurs
bien se dégrader avec des incitations fiscales.
Selon
A.Calves la difficulté vient du fait que ce sont des copropriétés.
Il
faudrait procéder à l’élaboration d’une charte selon E.Caldaguès, qui pourrait
entraîner un effet boule de neige. S.Wieviorka propose de solliciter les
copropriétés et les inciter à adhérer à cette charte bien qu’elles soient
libres de le faire ou non.
A.Calve
insiste sur l’obligation de demander au service juridique pour savoir si on
peut exclure un certain type de commerce.
Le
travail avec les copropriétés est plus difficile car les sex shops peuvent
acheter les lots 1 par 1 jusqu’à avoir la moitié des millièmes.
D.
Baudry interroge Monsieur A.Le Garrec au sujet du 75, rue Saint Denis.
Cet
immeuble doit environ 8 ou 9 millions de francs à la Sem en loyers. Il y a 4
ménages à reloger avant de pouvoir commencer les travaux. L’idée est de mettre
en RDC un commerce de bouche.
Elisabeth
Bourguinat (Association Accomplir)fait remarquer que certains magasins mettent
la musique très forte car selon les gérants cela attirent le chaland. Il
faudrait que la même règle soit imposée à tous avec peut être une opération
coup de poing pour la faire respecter.
Il
faudrait faire un système de donnant –donnant avec les commerçants, par exemple
une autorisation de terrasses en échange d’un bonne enseigne.
CIRCULATION
DES PERSONNES
E.Bourguinat
explique que la rue Saint Denis, est un couloir et cela contribue au côté
sordide. Il y a le même problème sur l’allée Saint John Perse car il n’y a pas
de différence entre la chaussée et les trottoirs. La fluidité des personnes
favorise le trafic. Idem pour les sex shop : il est plus facile de rentrer
dans un sex shops quand il y a beaucoup de passants qui marchent vite que
lorsqu’il y a des gens immobiles sur un banc ou autre. Sa proposition est de
remettre beaucoup de bancs pour que les gens se réapproprient le lieu et se
posent là. Selon elle, les SDF qui squattent là, le font parce qu’il y a peu de
bancs et que donc ils ne sont pas dérangés par d’autres personnes.
M.Haegy
indique que les bancs, notamment ceux de la rue Pierre Lescot, ont été enlevés
non pas du jour au lendemain mais au bout des quelques années sur intervention
soutenues des riverains et commerçants. Un seul banc a été enlevé pour les
mêmes raisons, dans le jardin des Halles.
E.
Bourguinat pense que cela ne règlera pas le problème des SDF car ils se
mettront devant et se pose la question de savoir si augmenter les bancs
augmenterait le problème. G. Pourbaix ajoute que il y a un manque de visibilité
de cette rue. On ne sait pas si elle est piétonne ou si les voitures sont
autorisées. C’est d’autant plus difficile à cerner dans le 1er, qu’il y a une
absence totale de trottoirs, et que les voitures se garent n’importe où (même
phénomène dans le 2ème avec le stationnement illicite des voitures).
Egalement on peut remarquer que souvent les portes des immeubles sont englobées
dans les façades des sex shop.
S.Wieviorka
trouve que l’on n’a pas beaucoup parlé des gens qui traînent dans la rue.
Un
membre de l’association Aux Captifs souligne l’importance de ne pas faire l’amalgame
entre les dealers et les SDF. Les SDF sont là depuis 20 ans et ils sont
domiciliés là.
Roberta
Bernard (Directrice du Centre Social La Clairière)expose qu’ il existe 3
catégories qui ne se rencontrent pas : les habitants, les commerçants et
les marginaux. Il n’ y a aucune raison qu’ils se rencontrent puisqu’ils ne se
trouvent pas d’intérêts communs.
Il
faudrait amorcer le dialogue en trouvant un sujet, par exemple les terrasses.
Il faudrait faire rencontrer les 2 pour voir quelle est la règle du jeu en
commun.
Le
père Trinez propose de mettre à disposition la très grande salle de l’église
Saint Leu afin de faire « un forum Saint Denis », avec une exposition
où les gens pourraient venir s’exprimer.
R.
Delacroix insiste que si une charte voyait le jour il serait impératif
d’intégrer les marginaux dans cette charte de la cohabitation, en se servant de
l’association puisque son rôle est d’être médiateurs.
Une
expérience de coopération avait déjà eu lieu avec Accomplir et « Aux
Captifs » au moment de la fête de Noël. , autour d’un travail avec
l’association Accomplir.
CONCLUSIONS
ET PROPOSITIONS
S.Wieviorka
propose que ce groupe continue à travailler ensemble selon les pistes
suivantes :
-
Réfléxion
à partir des travaux du PLU sur la rue Saint Denis, axe structurant du centre
de Paris.
-
Elaboration
d’une charte qui engloberait les habitants, les commerçants et les marginaux.
Il faudrait voir si la Ville pourrait mettre des médiateurs pour l’application
de la charte, pour montrer que ce n’est pas qu’un bout de papier.
-
On
note la proposition du père Trinez, sachant que dans les mairies du 1er
et du 2ème il y aussi des salles qui peuvent servir.
A.Calves
pense qu’il serait bien de demander les médiateurs dès maintenant pour qu’ils
soient associés au projet dès le départ, de telle sorte qu’il soit plus facile
ensuite pour eux de le faire respecter.
S.Wieviorka
et E.Caldaguès remercient tous les participants. Fin de la réunion 20h30.