Libération.fr (15/12/04)
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les Halles, un certain «classicisme» préféré aux «folies»/x-tad-bigger>/color>/fontfamily>
/x-tad-bigger>/bigger>/bigger>C'est
l'architecte français Daniel Mangin que la Ville de Paris a retenu pour le
réaménagement du quartier • /fontfamily>
/x-tad-bigger>/bigger>/bigger>Par Libération.fr
mercredi 15 décembre 2004 (Liberation.fr - 13:24)/x-tad-smaller>/smaller>/fontfamily>
Pour réaménager le quartier des Halles, le maire de Paris a
choisi le projet qu'il juge «le plus intelligent et réaliste»:
celui de l'architecte français David Mangin. Son «toit géant» aura été préféré au
champs de «derricks colorés» du Néerlandais Koolhaas, à la «prairie
suspendue» du Français Jean Nouvel et au «vitrail horizontal» d'un
autre Néerlanais Winy Maas. Par quatre voix sur six, la commission
d'appel d'offres, où le PS est majoritaire, a tranché. Et pourtant,
le projet tel qu'il a été présenté - un toit
carré percé de verrières à 9 mètres du
sol qui recouvre le Forum, le jardin organisé le long d'un large axe
central et une gare RER sécurisée grâce à des
escalators permettant un accès direct à l'air libre - pourrait
ne jamais voir le jour. Du moins pas en l'état.
David Mangin a en effet été retenu comme «coordonnateur
de ce vaste chantier». Il en insufflera l'esprit mais il y aura un
concours à part pour le réaménagement du forum, qui
doit être «une œuvre d'art». Mangin devra donc consulter,
réévaluer et convaincre encore. Après un concours qui
a été une «succession d'épreuves» et de «parcours
d'obstacles», il a réagi à sa victoire en déclarant: «La
bagarre n'est pas terminée.» «Il va y avoir encore un
peu de polémique pendant un certain temps. Mais ce soir, nous faisons
la fête et ensuite on se met au travail», a-t-il ajouté.
«L'analyse faite par David Mangin est de notre point de vue la plus pertinente,
a déclaré le maire de Paris lors d'une conférence de presse à l'Hôtel
de ville. (Elle) remet le cœur de Paris dans son environnement avec les
autres quartiers». Cette vision urbanistique est le premier choix qu'il
faut faire. Le cœur de Paris est réinséré dans son
corps».
Le choix, colle, en tout cas, avec celui qu'aurait certainement fait une
majorité des 125.000 personnes qui ont visité l'exposition
des maquettes au sous-sol du plus grand centre commercial de Paris intra-muros.
La plupart préféraient le classicisme «mesuré» de
Mangin aux «folies» architecturales également craintes
par les riverains.
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