Vous trouverez ici le tract que nous avons distribué le 10 mars 2003 pour protester contre l'occupation de la cour Carrée du Louvre et de l'esplanade de la colonnade du Louvre par la société CARREFOUR pendant près de 4 semaines, pour l'organisation d'un dîner de prestige de 2.500 personnes.
Nous étions six membres de l'association ainsi que notre députée Martine Billard, qui s'est jointe à nous. Nous nous sommes répartis entre la sortie du métro Palais Royal côté Rivoli et l'entrée des baraquements situés sur l'esplanade devant la colonnade du Louvre. En un peu plus d'une heure, nous avons distribué plus d'un millier de tracts, et ce sans aucune difficulté. Beaucoup de gens qui travaillent dans le quartier se posaient des questions sur toute ces installations au Louvre, des riverains nous ont fait part de leur exaspération, des employés du Louvre qui sortaient de leur travail nous ont dit qu'ils étaient scandalisés par l'opération et contents de voir qu'on se mobilisait ; nous avons aussi discuté avec des syndicalistes SUD du musée, qui nous tiendront au courant de la prochaine opération (il paraît qu'il va y en avoir de plus en plus).
Des organisateurs sont venus nous demander (très gentiment d'ailleurs) ce qu'on trouvait à redire à cet événement, et des invités qui nous ont demandé, apparemment sincèrement surpris : "C'est nous les privilégiés dont vous parlez sur votre tract ? »
Des membres de la fanfare des gardes républicains nous ont laissé entendre qu'il fallait une intervention venant de très haut pour qu'ils jouent pour un événement privé.
Beaucoup de gens qui nous ont félicités et qui nous ont dit qu'ils allaient protester eux aussi auprès du président du Louvre et du ministre de la Culture, dont nous donnions les adresses sur notre tract.
Un seul personnage très agacé, le directeur commercial de Carrefour, a traité l'un d'entre nous de "charlot" et lui a reproché d'opposer les prolétaires aux capitalistes...
Lire aussi:
- l'article paru dans
le Parisien du 10 mars 2003
- l'article paru dans
le Figaro du 11 mars 2003
- l'article paru dans
le Parisien du 12 mars 2003
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